MIEUX VIVRE
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Article MV

Soiree theatre

vendredi 28 mai a 20h30

La Saussaye - Théâtre des jeunes talents

"Jackie Puffier et M. le proviseur"
comédie policière de Philippe bardin
avec le théâtre d'Alfi
mise en scène de laurent Got

L’association Mieux Vivre a demandé à la troupe du Théâtre d’Alfi d’assurer le vendredi 28 mai à 20h30, à La Saussaye à l’Espace Animation, la représentation d’une pièce de Philippe Bardin : « Jackie Puffier et M. le Proviseur ».

Philippe Bardin

Auteur, professeur de lettres modernes, est licencié Arts du Spectacle (Paris III). Sa première pièce date de 1992. Elle a été suivie par une douzaine de productions qui sont jouées dans de nombreux départements et en Belgique. Le rideau se lève sur le lycée Bernadette à Loudun. Nous sommes le jeudi 28 octobre 2018. Il se passe des phénomènes étranges et des disparitions inexpliquées. La nuit tombe, un monstre rôde dans les couloirs de l’établissement semant la panique et la terreur. Le proviseur enquête mais c’est un jeune élève qui va découvrir l’horrible vérité ! Un spectacle comique dans le monde du « fantastico-policier » réalisé sur un rythme burlesque dont le thème est la relation du pouvoir avec la violence et l’exploitation de l’insécurité.

Laurent Got

Metteur en scène, lui-même comédien, anime la petite  troupe des 14 jeunes comédiens qu’il forme au long de l’année. C’est l’occasion, pour lui, de présenter la troupe: « Le nom du « Théâtre d’ALFI » , « Alfi » est un petit personnage imaginaire composé des deux syllabes : un « clin d’œil » à Alain (AL) Grégoire et à Philippe (FI) Aubin. Celui-ci s’est engagé , toute sa vie, dans le cadre d’une association familiale rurale à Thuit-Signol, pour favoriser le développement de la culture et de l’éducation populaire afin de permettre aux enfants et aux jeunes l’accès à l’art. Depuis son décès, sa femme prolonge son engagement.. Alain Grégoire, directeur adjoint au collège de La Saussaye, est impliqué, depuis de longues années dans ce travail.

Les acteurs

La soirée du 28 mai réunira sur la scène des jeunes amateurs adolescents : Eloïse Benard, Léa Coureau, Alexia Dauvergne, Camille Hoogterp, Blandine Laquièvre, Anna-Victorine et Lise-Appolline Lefebvre, Gäelle et Pauline Lemercier, Valentin Rasse – Lambrecq, Cécile Renault, Lucile Verschaeif , Anna et Sarah Zayra.

Comment ces jeunes se sont-ils retrouvés ?

« L’entrée dans notre petite troupe est ouverte ! », nous dit Laurent Got.  « Il n’y a pas de sélection. Les jeunes y viennent par le « bouche à oreille ». Ils y apprennent à s’exprimer par la parole, par le geste, par la relation à l’espace. Ils y découvrent aussi ce qu’apportent  la relation à l’autre et l’écoute des autres. Ça demande une grande générosité de la part des jeunes ! apprendre le théâtre, c’est « se donner », pas facile pour des jeunes en recherche d’eux-mêmes ! Et puis, ça demande du travail ! une réelle volonté ! c’est autre chose que de s’asseoir devant la télé !». L’expérience des animateurs révèle clairement que cette engagement des jeunes les sensibilise  à toutes les formes d’art. Il  forme, aussi, leur goût et leur sens critique. Voilà une raison supplémentaire pour venir les encourager le samedi 28 mai à La Saussaye – Espace Animation – à 20h30 !

Contact Mieux Vivre 02 35 87 46 82 ou 02 35 76 30 75 – mieuxvivre.asso@free.fr

Tarif entrée 3,50 € - adhérents 2,50€ - 2 € pour les moins de 18 ans et gratuit pour les moins de 12 ans.

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Le salon du livre de La Saussaye

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Ce dimanche 14 mars

 au 1^er salon du livre de la Saussaye

Un printemps des livres très réussi !

Le 1^er Salon du Livre de La Saussaye » s’est tenu le dimanche 14 mars. Autour des 26 écrivains, 950 personnes visiteurs ont échangé sur le thème de la lecture et du livre. Au moment de l’accueil du public, Henry Lambrecq, président de l’association Mieux Vivre, organisatrice du Salon,  a indiqué l’objectif : « Dans le brouhaha des technologies de la communication, il s’agit pour nous d’enraciner et de renouveler un réel rapport à la lecture et cela passe par la relation vivante à l’écrivain. L’ambition de ce Salon, c’est d’être le lieu de ce lien, le lieu privilégié de ce lien avec l’auteur et le livre ». Il a tenu à remercier la municipalité de la commune pour le partenariat spontané offert pour réaliser cette manifestation en associant la Communauté de communes et son président, M. Daniel Leho, le conseil général et son président M. Jean-Louis Destans avec un merci particulier à Nathalie Sauvage et à la librairie Lepetit du Neubourg pour leur implication. M. Didier Guérinot, maire de La Saussaye,  a ouvert, ensuite, le salon en précisant l’importance qu’il veut accorder à la culture dans la vie locale pour l’épanouissement de tous.

Dédicaces

Au cours de la journée, les auteurs ont dédicacé des dizaines de livres et les lecteurs ont apprécié ces moments de discussion et de découverte. Michel de Decker a exprimé son bonheur de voir ce 1^er Salon du Livre aussi réussi. Denis Seznec a fait part de son plaisir de voir autant de monde : « j’aime ces actions militantes pour la culture ! ». Michel Ruffin, président de la Fédération française des Salons du Livre, a souligné la qualité de la communication et de l’organisation de ce Salon : « une réussite remarquable ! »

Les animations

La Bibliothèque de la commune, logée dans l’ancien bureau d’André Maurois, à 100 mètres de l’Espace Ecrivains, a accueilli des visiteurs toute la journée. Un Espace Contes, animé par Chantal Porée de l’association « Plaisir de dire » a fait rêver de nombreux enfants comme les adultes. L’Espace Poésie, pris en charge par l’association « Les Mots dits Lect’Eure », a fait apprécier la musique des mots et des rimes. Dans une salle proche, les visiteurs ont découvert la fabrication industrielle du livre grâce à la réalisation de l’Espace Métiers du Livre par le C.F.A. Imprimerie de Normandie et l’association de formation à l’Imprimerie tandis que Jean-Claude Delcroix montrait comment faire soi-même la reliure de ses vieux livres.

Prix des jeunes talents

A 17h30, M. Didier Guérinot, maire de La Saussaye, revenait remettre le prix des Jeunes Talents aux enfants et aux jeunes qui avaient manifesté leur goût de la lecture en contribuant à réaliser  soit les dessins qui ont illustré les supports de communication du Salon , soit en réalisant le « Livre des Jeunes Talents », un document de 76 pages, offert à chacun des auteurs. Ceux-ci sont partis en disant « à l’année prochaine ! »

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 1^er prix Arts plastiques (réalisation du dessin de l’affiche du Salon - travail collectif) : Anasthasia Surville, Yann Gabet, Anthony Lefebvre, Mafalda Lages-Franco – élèves de 4^ème-(enseignant : Grégory Lefèvre)

2^ème prix ex aequo (réalisation des 5 marque-pages) : Léo Dumont, Guilem Ouali, Maëva Benard et Clara Blancfunet, Charles Goeman, Alban Campserveux, Anasthasia Surville.

Pour les prix des textes du Livre des Jeunes talents,

-    Nous n’avons pas voulu faire de sélection : tous les élèves ayant rédigé quelques pages (textes, nouvelles, histoires…) ont reçu le « prix des Jeunes talents ».

-    Les élèves des classes primaires ont écrit des fables exposés dans le hall du salon et les élèves du Collège ont été publiés dans le livre des Jeunes Talents.

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Le dimanche 14 mars

 au 1^er salon du livre de la Saussaye

26 écrivains au printemps des livres.

L’association Mieux Vivre est actuellement dans sa dernière phase de préparation du 1^er Salon du Livre de La Saussaye, réalisé en partenariat avec la municipalité. Une brochure de présentation est diffusée dans les commerces et services de la région ainsi que des affiches et des marques-pages illustrés par les élèves du collège. Ces supports annoncent la venue des 26 écrivains, le plus souvent enracinés dans le terroir et le patrimoine normand. Qui sont-ils ?

Des auteurs attachés à la beauté du monde.

Alain Baraton, depuis plus de 30 ans jardinier en chef du Grand Parc de Versailles, anime des chroniques sur France Inter et y prodigue ses conseils. Yves Prud’homme partage avec lui son amour de la nature et  révèle des images inattendues tandis qu’Yves de St Jean, peintre du terroir, dévoile, avec beaucoup de sensibilité, les merveilles de l’environnement. Robert Yvelin, à travers son roman : « Les Roses blanches » veut être fidèle à l’authenticité. Enfin, Alexandre Sausset  propose son étonnante histoire personnelle.

Voyager dans le monde pour voyager en soi ?

Pierre Cazeaubon part de sa connaissance de l’Afrique pour un voyage au fond de soi avec « Je sais où est le bonheur ». Bernard Ollivier, lui, après avoir parcouru les continents comme reporter, s’est transformé en témoin par la marche à pied. Et Maryvonne Noblet, grâce à son expérience du monde et à sa passion de la découverte, fait voyager au-delà des pays et des hommes.

Pour des voyages dans le temps et la mémoire.

Michel de Decker a publié une trentaine de romans et anime des émissions de radio. Pour transformer le passé en présent et plonger ses lecteurs dans l’Histoire. Ce grand « re-créateur d’ambiances » va parler de son prochain livre : « Alexandre Dumas : un pour toutes, toutes pour un ! ». Michel Ruffin écrit des romans historiques en associant ses talents d’animateur de théâtre populaire, de comédien et d’auteur reconnu. Chacun pourra l’interroger sur sa trilogie sur le XIème  siècle : « Les Conquérants ». Karine Lebert, avec « Nina et ses sœurs » présente une sage normande enracinée dans notre terroir. Pierre Delahaye  ouvre les portes d’un passé plus proche avec un roman lié à la 2^ème guerre mondiale. Cette époque est la passion de Paul Le Trévier qui, avec son exigence d’authenticité, est devenu un expert de la dernière guerre en Normandie. Ce voyage dans la mémoire, Denis Seznec le fait depuis 30 ans. Un témoignage passionnant qu’il peut commenter au moment de la représentation de la pièce mise en scène par Robert Hossein : « Seznec : un procès impitoyable » joué tous les soirs, jusqu’au 28 avril, au théâtre de Paris.

La vie de tous les jours avec le mystère et  l’aventure.

L’intérêt pour l’enquête, Roger Delaporte en est animé au long de ses romans policiers : « Les grandes affaires criminelles de l’Eure ». Un document exceptionnel enraciné dans l’histoire de la région. Ginette Cottot-Coutard livre des pages passionnantes au rythme de ses enquêtes et de ses « psycho-policiers ». Dans un genre très différent puisqu’il s’agit du monde de la BD, Juan-Maria Cordoba, entraîne ses lecteurs dans le mystère, le conte et la légende.

Chroniques de vies pas simples.

Romain Frétar propose une vraie découverte de la vie de Coluche. Un superbe hommage avec des photos inédites. Une autre enquête, plus intérieure, c’est le sujet du livre poignant de Carole Duplessis-Rousée : « L’Orchidée ». Tandis que Nathalie Salmon écrit ses romans en s’appuyant sur ses investigations dans  la vie sociale, les racines et la connaissance de soi.

Enfin, le printemps des poètes.

Ce 1^er salon du Livre de La Saussaye n’oublie pas le printemps des poètes de l’Eure avec Anne Merville (1^er prix des poètes à 18 ans) et Sonia Vandoux (1^er prix ex-aequo du printemps des poètes). Elles offrent  à leurs lecteurs une grande diversité de textes. Jacques Viquesnel, poète, humoriste et conteur, sait donner aux enfants le goût de la création poétique. Tandis que l’expérience de compositeur de musique de Christian Milleret et sa sensibilité poétique le conduisent à nous faire voir autrement le monde. Jean Rolland partage ce sens de la musique puisqu’il a écrit des chansons pour les Petits Chanteurs à la croix de bois. Il publie aussi des livres jeunesse. L’Histoire, le théâtre et la mer lui inspirent, en effet, une oeuvre abondante. Enfin, Pierre Goubert, qui habite La Saussaye, est également poète mais aussi expert de Jane Austen et traducteur de nombreuses œuvres… jusqu’à publier deux romans policiers.

A côté de l’Espace Ecrivains, des points d’animation.

Un espace Poésie, animé par « les Mots dits lect’Eure », sera ouvert pour deux séquences de 30 mn (11h45 et 15h00), un Espace Contes, animé par Chantal Porée qui ouvrira deux fois pour 30 mn son panier de contes (11h15 et 15h30). Un espace Reliure présenté par J.C. Delcroix et un Espace Métiers du Livre seront ouverts en permanence. Enfin, la bibliothèque de La Saussaye qui est logée dans l’ancien bureau d’André Maurois accueillera les visiteurs toute la journée.

Le Salon du Livre de La Saussaye est ouvert de 10h00 à 12h30 et de 14h00à 18h00. Espace Animation – Clos St Nicolas - L’entrée est gratuite. Renseignements : http://mieuxvivre.asso.free.fr - courriel : mieuxvivre.asso@free.fr

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presse locale

                                                                         Article paru le : 10 mars 2010

La Saussaye               Le printemps des livres

LA SAUSSAYE. L'association Mieux vivre à La Saussaye organise son premier Salon du livre le dimanche 14 mars.

Denis Seznec sera présent pour parler de « l'affaire Seznec »

Pour renouveler le rapport au livre et à la lecture, l'association Mieux vivre, en partenariat avec la municipalité de La Saussaye, ouvre son premier Salon du livre le dimanche 14 mars. « La révolution des technologies de la communication et la multiplicité des supports audiovisuels n'élimineront ni les bibliothèques, ni le contact tactile avec le livre. C'est à travers cet objet personnel que se fait la rencontre avec un auteur », commente Henry Lambrecq, président de l'association.

Rencontre avec les auteurs

L'espace écrivains attend vingt-huit auteurs. L'occasion de découvrir de nouveaux visages de la Normandie à travers romans du terroir et récits et d'échanger avec les auteurs de romans policiers, recueils de poésie, de nature ou d'Histoire. Denis Seznec sera également présent pour témoigner de son action pour la réhabilitation de son grand-père et du spectacle de Robert Hossein : Seznec, un procès impitoyable. Des ateliers contes et poésie seront assurés par des associations. A découvrir aussi, la reliure artisanale et la fabrication industrielle du livre, ses emplois et ses filières de formation.

Si le salon est ouvert à tous, des actions sont engagées pour favoriser l'implication des enfants et des jeunes. A l'école Fleming comme au collège André-Maurois, des enseignants ont proposé aux élèves de rédiger des contes et histoires sur le thème du livre et du printemps. Ils seront rassemblés dans un recueil et remis aux écrivains le 14 mars à 17 h. Les responsables du centre aéré ont également mis en place des cycles de sensibilisation au livre. Des moments de lecture à voix haute de contes et de récits alterneront avec des séquences de découvertes de graphismes. Des prix seront remis en fin de salon, par le maire Didier Guérinot, aux enfants et aux jeunes ayant participé aux activités proposées par les enseignants et les animateurs.

Le Salon du livre se tiendra à l'espace animation, clos Saint-Nicolas à La Saussaye. La brochure de présentation est disponible dans les divers locaux des services publics de la région comme dans divers commerces.

On peut aussi se la procurer auprès de Henry Lambrecq (02.35.87.46.82) et de Guillemette Faille (02.35.76.30.75) ou encore par courriel : mieuxvivre.asso@free.fr

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au 1^er salon du livre de la Saussaye

MICHEL DE DECKER ET DENIS SEZNEC : DEUX ECRIVAINS HABITES PAR LA MEMOIRE.

             Le dimanche 14 mars, le 1^er Salon du Livre de La Saussaye, organisé par l’association Mieux Vivre en partenariat avec la municipalité de La Saussaye, accueillera Michel de Decker et Denis Seznec, le petit-fils de Guillaume Seznec, condamné aux travaux forcés à perpétuité le 4 novembre 1924 pour un crime sans cadavre, sans arme et sans aveu puis revenu en France après 24 ans de bagne.

Denis Seznec et Michel de Decker : deux auteurs dont la vocation à l’écriture et à la littérature est très différente comme est différent leur rapport à l’Histoire et à la mémoire.

Michel de Decker

André Castellot et Alain Decaux : les deux maîtres de Michel de Decker.

Michel de Decker habite l’Eure. Il a publié 20 livres, assure des conférences, anime des émissions à France Inter, France Bleue et collabore avec la télévision. Il doit sa vocation d’historien à son père, ingénieur pour Ariane Espace, érudit d’Histoire. Les soirées familiales ne se passaient pas devant la télévision mais autour d’histoires de l’Histoire de France. Des moments de découverte et de passion. Cette vocation le conduit vers l’enseignement de l’Histoire.

Pour intéresser ses élèves, il veut sortir des cadres habituels et crée des jeux éducatifs . Ce sera l’occasion de rencontrer André Castellot …qui deviendra son maître et son ami. Avec lui, il arpentera les châteaux et les champs de bataille dans toute l’Europe. C’est cette manière de rechercher l’ « Histoire enracinée » qui fait lever en lui ce talent de « re-créateur d’ambiances », sensible aux « vibrations de l’air » dans lesquelles se meuvent ses personnages. Il est devenu le complice d’André Castellot qui mourra près de lui en lui disant : « Tu m’as aidé à vieillir ! ». Ce à quoi, Michel de Decker lui répondra : « Tu m’as aidé à grandir ! ».

« J’ai cru que Jeanne d’Arc allait s’en sortir ! »

En l’emmenant à la radio pour y faire la « Tribune de l’Histoire », André Castellot lui fait rencontrer Alain Decaux qui devient son « professeur de radio et de conférences ». Michel de Decker développe son don de « conteur » qu’il exprimait déjà en classe. Tandis qu’il racontait le procès de Jeanne d’Arc, avec le souci de l’authenticité des rebondissements, un de ses élèves captivé lui dit après le cours : « C’était tellement passionnant que j’ai cru que Jeanne d’Arc allait s’en sortir ! ».

Si vous demandez à Michel de Decker le nom des trois auteurs qui l’ont marqué, il vous répondra : André Castellot, bien sûr, Alain Fournier pour son « Grand Meaulnes », André Maurois pour « Climats » en ajoutant Pascal Jardin pour « Le nain jaune » et son témoignage de la 2^ème guerre mondiale, (1978, grand prix du roman de l’Académie française réédité en 1997). Ce choix révèle encore sa prédilection pour la « mise en scène » de l’Histoire grâce à laquelle Michel de Decker conjugue le passé au présent.

Il travaille maintenant avec Stéphane Bern pour « Secrets d’Histoire ». En venant le rencontrer à La Saussaye, vous pourrez l’interroger sur son prochain livre : « Alexandre Dumas : un pour toutes, toutes pour un ! » - sortie pour le …1^er avril ! Vous passerez un bon moment !

Quand il parle travail, Michel de Decker parle plaisir et bonheur ! Chaque matin, dès 7h00, il écrit ses livres puis l’après-midi, il prépare ses conférences, émissions, articles…Entouré de 10000 livres, le voici habité par ses personnages auxquels il redonne vie. « Quand je m’absente plusieurs jours de ma table de travail et quand je les retrouve, j’ai toujours l’impression qu’ils me font la ..tête ! ». Il saura vous dire le nom de celles et de ceux qui, aux premières heures de son retour, se relèvent sur ses pages blanches.

Denis Seznec

Denis Seznec : la fidélité de la mémoire et la passion de la justice.

Denis Seznec, c’est à la fois la fidélité de la mémoire, la passion de la justice, la ténacité pour la vérité. Au moment de la représentation de « Seznec, un procès impitoyable », un spectacle de Robert Hossein (joué du 25 janvier au 28 avril au Théâtre de Paris puis ensuite en province), Denis Seznec nous présente : « Nous, les Seznec ». Modèle exemplaire de contre-enquête, il nous raconte comment il s’est attaqué à l’un piliers les plus inébranlables de notre république : l’infaillibilité de la justice. En 1989, le vote de la nouvelle loi sur les révisions, dite Loi Seznec, a institué la possibilité pour les magistrats de revenir sur leurs jugements .

« La Justice manque son rendez-vous avec l’Histoire »

 Le 11 avril 2005, la justice donne, enfin, son feu vert pour que « l’affaire Seznec », soit re-jugée. Parce que la Chancellerie elle-même demandait la réhabilitation de Seznec. Le 14 décembre 2006, la Chambre criminelle de la Cour de Cassation se transformait – cas unique - en Cour de révision. Ses 33 magistrats étaient appelés à « décharger la mémoire du mort ». Contre toute attente, à une courte majorité (deux voix), la Cour de révision a rejetée, malheureusement, la demande de réhabilitation. Selon Maître Lombard, « la part du doute a été bafouée ». Denis Seznec commente : « on n’a même pas entendu les arguments en faveur de la réhabilitation, y compris les arguments techniques des laboratoires de recherche ». La Cour a rejeté tous les faits nouveaux , les considérant comme « trop anciens », « rapportés », « indirects » ou « dépourvus de pertinence ».

De fausses preuves disparues.

Rappelons les faits. Guillaume Seznec a été condamné aux travaux forcés à perpétuité le 4 novembre 1924. Le 11 avril 2005, les faits nouveaux  apportés par le petit-fils du condamné ont été estimés suffisamment troublants pour faire douter de la culpabilité du bagnard décédé en 1954. Denis Seznec est encore au berceau quand son grand-père, gracié, revient en France après 24 ans de bagne. Il n’ a pas 2 ans quand son père, témoin important de l’affaire, est assassiné. Et il y aura ensuite 23 personnes assassinées ou disparues qui ont eu un lien avec « l’affaire Seznec ». Denis Seznec s’interroge : « comment ne pas parler de machination ? » ! L’inspecteur Bonny, qui fut chassé de la police pour falsifications de preuves dans d’autres affaires puis condamné à mort et fusillé pour ses responsabilités au sein de la Gestapo, a joué un rôle trouble reconnu.

Un combat sur trois générations.

 C’est un des faits avec bien d’autres qui vont motiver Denis Seznec dans son combat. Pendant des années, il va enquêter en France et en Guyane, interroger les derniers témoins, retrouver des documents et consulter des dossiers officiels interdits pour écrire son livre. Il a rassemblé des faits, des déclarations, des témoignages pendant 20 ans. « Mais, dit Denis Seznec, je l’ai écrit à la suite d’un accident de moto qui m’a immobilisé pendant 3 ans ! ». Le livre de Denis Seznec est « un thriller politique où la réalité dépasse la fiction : il est fait d’une histoire vraie » selon la presse, « un très beau livre, passionnant, poignant ». Denis Seznec s’y est engagé en recherchant constamment l’objectivité. L’émotion y est présente. Il n’oublie pas le suicide de son plus jeune frère et le décès de son frère aîné, mort dans ses bras, le 11 septembre 2009. « C’est lui qui, marin en Indochine,  envoyait sa solde à notre mère, tous les trimestres, pour subvenir à ses besoins. Il était fier de moi, de mon livre et j’ai pu lui dire, au moment de sa mort, que je venais de lui dédicacer mon livre », dit Denis Seznec. Il souligne aussi que son grand père a refusé la grâce qu’on lui proposait après six ans de bagne en disant : « il n’y a que les coupables qui demandent pardon ». Il fera 13 ans de plus au bagne avant d’être gracié par le général De Gaulle en 1946. Et de mourir, 7 ans plus tard,  des suites d’un accident (mystérieux ?) : une camionnette qui le renverse et qui prend la fuite.

De graves questions posées à la Justice.

Denis Seznec écoute les magistrats. Il est atterré quand le président de la Cour d’appel de Rennes déclare le 12 janvier 2007 : « Le refus de réhabiliter Seznec est un coup d’arrêt à ces tentatives de rendre provisoire toute décision de justice. L’acte de juger doit rester sanctuarisé ». « Vous rendez-vous compte, dit-il, alors qu’on a désavoué une cour militaire pour avoir condamné Dreyfus ? ». Mais il écoute André Vallini, député,  qui souhaite que soit introduite, dans le droit, une notion de « jury populaire » afin que des erreurs puissent être reconnues officiellement. Denis Seznec peut vous proposer ses analyses. Il compare, par exemple, le traitement des personnes jugées dans les pays anglo-saxons et en France : « En France , on met d’abord en prison tandis que dans les pays anglo-saxons on n’y met que les condamnés », « faut-il moins de coupables en liberté et plus d’innocents en prison ? ». 

Denis Seznec propose des rendez-vous.

La justice croyait clore une des plus extraordinaires affaires criminelles de XXème siècle. Mais c’est le grand public qui va être appelé à rejuger Guillaume Seznec grâce à l’adaptation théâtrale de grande envergure orchestrée par Robert Hossein. Attention à cette date : le samedi 24 avril, France 2 a programmé, en prime time, un vote national interrogeant le public sur la culpabilité ou l’innocence de Guillaume Seznec. Le livre de Denis Seznec vous propose le moyen privilégié de la lucidité. Avec 200.000 exemplaires vendus, Denis Seznec verse tous les droits d’auteurs à l’association France- Justice dont il est le président et qui rassemble plus de 2500 adhérents qui ne veulent pas que « la Justice vive dans l’illusion de son infaillibilité ».

            Vous pourrez rencontrez Denis Seznec et Michel de Decker ainsi que les 26 autres auteurs que nous vous présenterons bientôt au 1^er Salon du Livre de La Saussaye qui se tiendra à l’Espace Animation, Clos St Nicolas. La brochure de présentation (gratuite) est disponible dans les divers locaux des services publics de la région comme dans divers commerces. On peut aussi se la procurer auprès de Henry Lambrecq (02 35 87 46 82 ) et de Guillemette Faille ( 02 35 76 30 75) ou encore par courriel : mieuxvivre.asso@free.fr .

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au 1^er salon du livre de la Saussaye

POUR FÊTER BIENTÔT

LE « PRINTEMPS DES LIVRES »

A LA SAUSSAYE.

             L’association Mieux Vivre, en partenariat avec la municipalité de La Saussaye, va ouvrir son 1^er Salon du Livre le dimanche 14 mars. C’est une manière de rejoindre l’impulsion littéraire d’André Maurois qui y a habité une dizaine d’années lorsqu’il fut industriel à Elbeuf.

            C’est dans le parc d’André Maurois que se tiendra cette manifestation culturelle à proximité de son ancienne demeure qu’on appelle aujourd’hui le « Manoir St Nicolas ». La bibliothèque municipale se trouve, d’ailleurs, dans la bibliothèque même d’André Maurois. Elle pourra être visitée lors de ce « Printemps des livres » : c’est, en effet, le titre du Salon.

Pourquoi un Salon du Livre ?

            L’ambition des organisateurs, c’est de contribuer à renouveler notre rapport au livre et à la lecture. « La révolution des technologies de la communication et la multiplicité des supports audio-visuels n’élimineront ni les bibliothèques, ni le contact tactile avec le livre, avec ses formats, ses illustrations…c’est à travers cet « objet » personnel que se fait la rencontre avec un auteur » commente Henry Lambrecq, président de l’association qui saisit l’occasion de remercier la municipalité de La Saussaye qui a offert son partenariat et la Communauté de communes qui soutient la manifestation ainsi que le Conseil général de l’Eure.

            Si ce Salon du Livre est ouvert à tous publics, ce 1^er Salon est attentif aux enfants et aux jeunes. C’est, en ce sens, que le Comité de pilotage a été constitué. Il est composé de M.Didier Guérinot, maire de La Saussaye, de Mme Desseix, directrice de l’école élémentaire, de M . Boudet, proviseur du Collège André Maurois, de M. Cabin, directeur du Centre aéré géré par la Communauté de communes d’Amfreville-la-campagne, de Mme Dransart, présidente de l’association de la Bibliothèque municipale et des membres de l’association Mieux Vivre.

Les mille feuilles des enfants et des jeunes.

            Des actions sont engagées pour favoriser l’implication des enfants et des jeunes. A l’école Fleming comme au Collège André Maurois, des enseignants proposent aux élèves de rédiger des textes, contes et histoires sur le thème du livre, de la lecture et du printemps. Ils seront rassemblés dans un recueil qui sera remis aux écrivains ce 14 mars à 17h00. Des élèves des classes du collège ont composé, avec M.Lefèvre, professeur d’arts plastiques, des illustrations autour de ces thèmes. L’une d’entre elles a été choisie pour constituer le support visuel de l’affiche et de la couverture de la brochure de présentation du Salon. D’autres seront le support des marques-pages qui seront distribués. Les responsables du Centre aéré ont mis en place des cycles de sensibilisation au livre. Des moments de « lecture à voix haute » de contes et de récits alterneront avec des séquences de « lecture masquée » et de découvertes de graphismes. Une remise des prix sera assurée en fin de Salon par M. Didier Guérinot, maire, aux enfants et aux jeunes ayant participé aux activités proposées par le enseignants et les animateurs.

La rencontre de 28 auteurs….et de Denis Seznec.

            L’Espace Ecrivains va accueillir 28 auteurs. Ceux-ci échangeront avec les visiteurs à partir des romans du terroir et de récits qui nous présentent de nouveaux visages de la Normandie. Certains nous parleront de leurs romans policiers, d’autres des mondes de la poésie, de la nature et de l’Histoire. Denis Seznec témoignera de son action pour la réhabilitation de son grand-père et du spectacle de Robert Hossein : « Seznec, un procès impitoyable » qui est joué depuis le 25 janvier jusqu’au 28 avril au Théâtre de Paris. Nous en reparlerons en présentant également les autres auteurs.

            Il y aura également des « espaces » qui permettront de passer de l’écrit à l’oral par  l’ « espace Contes » qui sera animé par Chantal Porée de l’association « Plaisir de dire » et « l’espace Poésie » qui sera pris en charge par l’association « Les mots dits lect’Eure ». Une visite à l’espace Reliure nous fera connaître la reliure artisanale tandis que l’espace Métiers du Livre nous aidera à découvrir la fabrication industrielle du livre , ses emplois et ses filières de formation grâce au C.F.A. des industries graphiques de Rouen.

La garantie de qualité en lien avec l’Agence Régionale du Livre.

            Pour organiser ce 1^er Salon du Livre de La Saussaye, l’association Mieux Vivre veut se conformer à la Charte des manifestations du Livre et de  la lecture de Haute Normandie qu’elle a signée, un engagement en relation avec l’Agence Régionale du Livre. Il s’agit, en effet, de « professionnaliser »  la « chaîne du livre » : de l’auteur au libraire afin d’assurer le mieux possible la qualité des actions mises en œuvre pour mieux faire connaître et mieux aimer le livre. C’est aussi le sens du partenariat avec la librairie Lepetit du Neubourg.

            Le salon du Livre de La Saussaye se tiendra à l’Espace Animation, Clos St Nicolas à La Saussaye. Très prochainement, la brochure de présentation (gratuite) sera disponible dans les divers locaux des services publics de la région comme dans divers commerces. On peut aussi se la procurer auprès de Henry Lambrecq (02 35 87 46 82 ) et de Guillemette Faille ( 02 35 76 30 75) ou encore par courriel : mieuxvivre.asso@free.fr .

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